La communication non violente (CNV)
Vous avez l’impression d’avoir du mal à communiquer ? Vous n’arrivez pas ou ne savez pas comment exprimer votre idée, votre ressenti?! Se sortir d’un dialogue de sourds ? Il arrive de se sentir comme dans une impasse, dans un échange qui bloque… Vos émotions prennent le dessus et tout arrive dans le désordre ?! Mais comment faire… ? Oui parfois le message qu’on veut transmettre est mal exprimé, ou mal compris, parfois/souvent on rejette la faute sur l’autre. Que ce soit la difficulté à trouver les mots, ou la colère qui vous emporte, cette approche peut vous éclairer !
Je souhaite vous parler de la communication non violente et du bonhomme OSBD. Qu’est-ce que c’est ? Jamais entendu parlé ? Si c’est le cas, vous êtes au bon endroit et j’espère que cet article pourra vous aider, si ce n’est pas le cas alors parfois les rappels font plutôt du bien. 🙂
Pour commencer, c’est une méthode crée par le psychologue Marshall Rosenberg dans les années 70, il fonde son concept sur une communication sans violence et basée sur l’empathie (sans pour autant refouler ses émotions). L’écoute et l’empathie envers soi-même.
Ce processus de communication permet donc de prendre conscience de ses sentiments avant la communication, il fait appel à l’empathie et au refus de juger l’autre grâce à l’observation la plus objective possible. Ceci en parlant de ce que l’on ressent à la place du jugement. Ce qui facilite grandement la qualité de la communication.
En clair, ça permet rapidement de prendre du recul, d’y voir plus clair en soi ; son ressenti, ses pensées, de savoir ce que ça me fait vivre et comment l’exprimer de manière claire et formuler le besoin en lien.
Elle se définit en 4 étapes, le bonhomme OSBD :
MODE D’EMPLOI
- O comme OBSERVATION (la tête pour observer), pour décrire la situation de la manière la plus objective possible, avec des mots neutres pour un partage de l’information sans ambiguïtés ni jugement : Quand je vois que … Quand tu fais ça …
- S comme SENTIMENT (le coeur pour s’exprimer), pour exprimer ses sentiments dans cette situation, qu’est ce que ça me fait ? : Je me sens …
- B comme BESOIN (les organes pour fonctionner), pour expliciter ses besoins qui conduisent aux sentiments et aux attitudes exprimés : Car j’ai besoin de …
- D comme DEMANDE (les jambes pour avancer), pour émettre une demande à son interlocuteur, claire et formulée positivement : Peux-tu s’il te plait … J’aimerais que tu fasses …
Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez trouver des livres de Marshall Rosenberg notamment « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) ».